La TELUQ se fait taper sur les doigts
Un article du Montréal Campus, de Frederic Lacroix-Couture Honoraires gonflés, apparence de conflits d’intérêts: l‘aménagement des nouveaux locaux de la TELUQ crée des vagues.En avril dernier, un membre du conseil d’administration de la Télé-université, Denis Robichaud, déclenchait toute une tempête. Il démontrait dans un reportage au Téléjournal de Radio-Canada des irrégularités dans l’aménagement de nouveaux locaux de la TELUQ, ce qui a forcé la tenue d’une enquête. Six mois plus tard, le rapport confirme les allégations du professeur. Aucun contrat n’a cependant été octroyé et la TELUQ s’en sort sans dégâts. «Je suis content d’avoir fait mon travail, se réjouit Denis Robichaud. Je pense avoir fait sauver de l’argent à la TELUQ et aux contribuables.» Les conclusions de la vérificatrice externe Louise Labrie, de la firme Raymond Chabot Grant Thornton, mettent en lumière le gonflement, après les appels d’offre, des honoraires des architectes et des ingénieurs. La Télé-université a fait fi des règles du ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport, et du Conseil du Trésor sur l’octroi de contrats. Le rapport demeure toutefois muet quant au montant supplémentaire des honoraires. «Selon mes vérifications, la somme excédentaire s’élevait à 434 303 $», affirme sans hésiter Denis Robichaud. LIRE LA SUITE.
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