Campagne électorale 2013: Questions-réponses Patricia Julien
Questions: Dans le contexte de la dynamique organisationnelle de l'association, comment comptez-vous favoriser un climat de coopération au sein du conseil d’administration de l’organisation ? Quelles sont vos positions pour que la voix de l'association soit entendue pour les questions qui dépassent le cadre de la TELUQ, notamment en ce qui a trait au sommet sur l’éducation ? Quels moyens souhaitez-vous mettre de l’avant pour favoriser une plus grande participation des membres de l’AETELUQ aux activités de l’association ? Réponses de Patricia Julien Dans le contexte de la dynamique organisationnelle de l'association, comment comptez-vous favoriser un climat de coopération au sein du conseil d’administration de l’organisation ? L’association regroupe des étudiant-es à distance, dispersé-es un peu partout dans la province, voir même à l’international, et qui ont diverses obligations comme le travail et la famille. C’est donc tout un défi de recruter des personnes administratrices prêtes à investir plusieurs heures par semaine pour faire avancer la cause étudiante, prêtes à prendre des responsabilités importantes mais aussi pour instaurer et maintenir un bon climat de coopération et une dynamique positive et motivante. Pour moi, il ne doit pas y avoir de hiérarchie dans notre fonctionnement mais une façon de travailler collaborative et collégiale car nous sommes tous coresponsables des belles réalisations et des moins bons coups. Le conseil d’administration est avant tout une équipe axée vers un but et des objectifs communs et où chacun a un rôle à jouer dans une optique de complémentarité. Pour bien réaliser un projet mais aussi pour créer un climat d’implication sain et motivant, la contribution de chacun est essentielle. Chacun représente un rouage, un élément d’un tout. Par exemple, la personne chargée du secrétariat est davantage responsable des convocations, des ordres du jour, des communications. Son rôle est essentiel, entre autre, pour réussir à coordonner de façon consensuelle des agendas respectifs déjà bien chargés. La trésorerie veille notamment sur les finances et s’assure que nos diverses obligations financières sont bien remplies. Les vice-présidences ont un rôle important au niveau des représentations académique et politique et ce tout en assurant un soutien essentiel à la présidence qui est davantage responsable de la coordination générale. Quelques solutions pour favoriser la coopération dont certaines ont été mises en place mais qui demandent encore des améliorations : travailler davantage les projets en équipe et en comités, échanger plus fréquemment sur les avancées des dossiers, bien organiser les rencontres de conseil d’administration, créer davantage de liens sociaux en participant ensemble à diverses activités, s’assurer que chacun puisse s’exprimer, être à l’écoute, prendre des décisions sur la base du consensus. De plus, je pense qu’il est nécessaire de continuer à développer des outils qui favorisent l’entrée en postes de la relève. Par exemple, avoir des cahiers de charge et des formations qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement d’un conseil d’administration dans une association étudiante ainsi que le rôle de chacun. 2) Quelles sont vos positions pour que la voix de l'association soit entendue pour les questions qui dépassent le cadre de la TELUQ, notamment en ce qui a trait au sommet sur l’éducation ? Je considère qu’il est très important que l’AETELUQ soit davantage entendu au niveau provincial. Au cours de la dernière année, des représentants ont été très présents sur le terrain pour dénoncer la hausse des frais de scolarité. Pendant les trois derniers mois, nous avons aussi été assez actifs dans le cadre des rencontres préparatoires pour le Sommet sur l’enseignement supérieur. Nous avons pu constater que l’AETELUQ a un rôle important à jouer et que nous devrions prendre davantage notre place. L’association représente au moins 12 500 étudiant-es par session, sans compter les ententes CREPUQ. C’est la seule association au Québec qui regroupe uniquement des étudiant-es en formation à distance. Il y a une unicité au niveau du mode d’enseignement, de la composition de la population étudiante et de notre réalité. Or, fréquemment et en échangeant avec divers intervenants, il a été possible de constater que la formation à distance est considérée comme un mode d’enseignement d’avenir, permettant d’assurer plus d’accessibilité. Néanmoins, les préjugés sont encore bien présents et il y a encore beaucoup d’améliorations à apporter. Nous avons donc tout intérêt à être plus présents dans les débats. Pour ce faire, nous avons besoin d’être bien structuré à l’interne, d’avoir une bonne équipe solide et crédible, d’avoir un discours cohérent et convainquant. Il s’agit ici aussi d’un travail d’équipe où les compétences de chacun sont mises à contribution. Les vice-présidences académique et politique ont notamment un rôle important à jouer comme représentants sur les différentes tribunes externes. Actuellement, nous sommes présents dans le cadre des rencontre entourant le Sommet notamment en collaborant avec d’autres associations pour produire des mémoires, en participant via les médias sociaux et en étant actif lors des rencontres de l’Institut du Nouveau monde. Suite au sommet, il y aura aussi des chantiers qui seront mis en œuvre. Il sera important de pouvoir y transmettre nos messages. Et au-delà du sommet, l’association peut aussi se faire entendre dans divers congrès ou colloques, continuer à collaborer avec des associations avec lesquelles nous avons des affinités, en prenant position sur différents enjeux (communiqués, rencontres avec des décideurs…) et en étant présents dans les instances où nous pouvons avoir une certaine influence. La mobilisation n’est pas toujours facile mais il y a moyen d’optimiser la portée de nos messages. 3) Quels moyens souhaitez-vous mettre de l’avant pour favoriser une plus grande participation des membres de l’AETELUQ aux activités de l’association ? C’est une excellente question qui s’est posée à plusieurs reprises au cours des dernières années. Il faut reconnaître que ce n’est pas facile de favoriser l’implication d’étudiants à distance et que cela demande d’être persévérant, créatif et convaincu. Plusieurs formules ont été essayées pour inciter nos membres à participer tant aux activités sociales qu’aux actions à caractère davantage associatifs ou politique : 5 à 7, soupers à Québec et à Montréal, sorties à la cabane à sucre, invitations pour les différentes manifestations, inscriptions pour des colloques et congrès, tenue de deux assemblées des membres par année, création d’un comité de concertation, présence plus active sur internet et sur les réseaux sociaux, consultations postales et sur internet, envoi d’un dépliant promotionnel avec le matériel de cours, bulletins bimensuels… Certaines de ces formules semblent porter fruit. Actuellement, avec le comité de concertation et la tenue de deux assemblées par année, il y a davantage d’étudiant-es qui s’impliquent activement dans la vie associative. Le développement et le maintien des communications favorisent aussi les échanges tout au cours de l’année. De plus, nous avons beaucoup insisté pour avoir plus de sièges de représentant-es étudiants sur les instances de la TELUQ. Nous pouvons constater que les efforts investis se concrétisent car nous avons environ une vingtaine de sièges sur différentes instances et comités et il y en aura d’autres qui s’ajouteront prochainement. Le constat est donc positif même s’il demeure difficile d’être mobilisés à distance mais c’est à petits pas et avec persévérance que nous y arrivons. Pour consulter les dossiers de candidatures: Annonce des candidatures élections 2013 Vote par anticipation: L’élection des membres du Conseil d’administration se tiendra par poste défini lors de l’assemblée générale annuelle du 27 janvier prochain mais si vous pensez être absent-e lors de l'assemblée, vous pouvez voter par anticipation jusqu'au 25 janvier 2013 à 23h59. Pour voter en ligne: Plate-forme de vote par anticipation
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