Divorce TELUQ-UQAM : l’administration de la TELUQ accepte les conditions de l’UQAM

Lors de la réunion du Conseil de gestion de la TELUQ, le 2 mai dernier, l’administration a accepté les conditions de l’UQAM quant à son départ.

Le divorce est donc imminent. Étrangement, les étudiants et étudiantes de la TELUQ n’ont toujours pas été informés par l’université de cet état de fait. Ainsi plusieurs étudiants-es s’inscrivent encore à ce qu’ils et elles croient être la TELUQ-UQAM pensant qu’il en sera ainsi pour la durée de leurs études. Or, sachant qu’à l’automne dernier, la non-reconnaissance de certains cours de la TELUQ par l’UQAM faisait encore des vagues, on ne peut que s’inquiéter du peu d’informations émanant de la TELUQ.

Quel avenir pour la TELUQ?

Il semble que la TELUQ restera une École supérieure du réseau UQ. Très peu de changements sont prévus pour le moment. Un des principaux changements sera la composition du futur Conseil d’administration qui remplacera le Conseil de gestion et sur lequel deux représentants étudiants pourront siéger au lieu d’un seul. Un autre des changements majeurs sera le déménagement des bureaux de Montréal.

Qui paiera?

Questionnée sur les coûts de ce divorce, l’administration a rapidement évacué le tout en insistant sur le fait qu’il s’agissait de changer quelques en-têtes sur du papier. Or la TELUQ devra pourtant déménager ses bureaux de Montréal situés dans un édifice appartenant à l’UQAM, et ce, d’ici le printemps 2012. Difficile d’imaginer qu’un tel déménagement n’engendrera aucun coût. De plus, sur la question du nouvel emplacement montréalais, l’administration a laissé entendre qu’elle ne comptait pas reprendre ses anciens bureaux sur la rue Henri-Julien mais bien acheter un édifice ou même bâtir. Qui paiera pour ces dépenses, qui ne seront certainement pas minimes? Les étudiants et étudiantes déjà aux prises avec une hausse des frais? La TELUQ sera-t-elle l’heureuse propriétaire de l’îlot voyageur?

De plus, l’AETELUQ se questionne sur la reconnaissance du diplôme qui sera émis seulement sous la bannière de la TÉLUQ? Quelles sont les actions qui seront mises en œuvre pour s’assurer que la reconnaissance du diplôme sera maintenue et bonifiée?

Plusieurs questions qui sont actuellement sans réponse et pour lesquelles les étudiants et les étudiantes de la TÉLUQ apprécieraient assurément être davantage rassurés-es.